JOURNAL DE TON ABSENCE - 34ème JOUR : VENDREDI 17 AOÛT

Publié le par * Andromède *


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Un jour parmi tant d'autres. Mais ce jour est celui de ton départ, de ton retour. En ce moment tu dois être dans l'avion. Penses tu à moi ?
Hier soir je t'ai finalement envoyé un texto, pour te demander la raison de ton silence. Tu m'as répondu que mon dernier message t'avait affectée et que tu ne savais pas comment te positionner par rapport à tout ce que je te disais... je ne trouve rien à répondre.
Après ces dernières semaines à communiquer sur des choses importantes (du moins je l'estime), mais de manière très contraignante (des textos), je n'ai qu'une envie : parler vraiment avec toi. De quoi ? Je ne sais pas vraiment, mais parler, avoir un réel échange, un retour, un ressenti sur la manière dont tu réagis par exemple. J'espère que nous ne serons pas amenées à nous revoir perdues au milieu d'une multitude d'autres personnes. Je sais que c'est ce qui a le plus de chances d'arriver, mais j'espère qu'avant cela, nous nous serons revues seules à seules.
Pourtant, je vais essayer de ne pas te contacter. Tout en croisant les doigts pour que tu le fasses. Que tu m'appelles. Que tu me proposes de dîner avec toi, un soir...
Je viens de t'envoyer un mail. Ca ne compte pas, hein,  ça ne compte pas ?

"Nous y voici donc : tu es de retour.
Le temps s'envole, l'amour reste.
Voilà, un court message, juste de l'ordre de : je suis là, j'existe encore ... et pourtant.
Un message pour te dire à quel point je ne me suis toujours pas retrouvée sans toi.
Comment te le crier sans utiliser des mots maintes fois répétés ?

Je t'aime, mais ça ne te suffit pas. Je t'aime, et ça ne me suffit pas non plus, car sans toi cet amour fait trop mal.
J'aurais aimé te réitérer ma déclaration d'amour. J'aurais utilisé le langage du feu, celui des sens, celui du toucher pour te dire combien ton contact physique me manque. J'aurais utilisé les termes de ma solitude pour mettre en évidence ta présence dans ma vie. Avant. J'aurais utilisé toutes ces images chères à l'amour. Mais il n'est plus temps, tu n'as plus le temps pour ces enfantillages. Je me sens amère, tu te sens attaquée et acculée par moi. Tu ne sais pas comment réagir. Alors tu ne réagis pas. Une réaction comme je les aime, tu sais... Mais peu importe.
J'ai espéré, je t'ai aimée, je t'ai arraché ton amour. Je t'aime, de tout mon souffle, de toute la vie qui afflue dans mon sang. J'aurais pu user de ces mots beaucoup mieux, certainement. Les faire chanter, les faire danser, les laisser vivre indépendamment de moi en les chargeant de te charmer. J'aurais pu, et ça n'aurait servi à rien.
Je t'attends encore un peu pourtant...

Je t'embrasse."

(SUIVANT)

Publié dans 3) M ... Elle

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Oui, je suis d'accord. Elle a été prise par M... depuis l'avion :)
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T
Trés belle photo!!!
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