JOURNAL DE TON ABSENCE - 30ème JOUR : LUNDI 13 AOÛT

Publié le par * Andromède *



J'ai envie de te dire beaucoup de choses, mais je suis très fatiguée, et surtout, de plus en plus je me dis que vraiment, ce "journal" ne rime à rien.

Ce matin au réveil, j'avais un texto de toi qui me disait, concernant ton amour pour moi, que quelqu'un que tu aimais plus que tout au monde t'avait dit un jour que l'amour ne suffisait pas, qu'il y avait aussi la compatibilité, et qu'elle primait sur l'amour, aussi fort soit-il. Tu me dis qu'à l'époque tu n'étais pas d'accord. Cela sous entend qu'aujourd'hui tu l'es. Pourquoi ?
Je t'ai répondu que tu ne m'aimais pas assez. Je t'ai répondu que lorsque la raison parvient à l'emporter sur l'amour c'est que cet amour n'est pas, ou plus, assez fort. Pour celui que tu me portes, je pense simplement qu'il n'est pas assez fort. Il ne l'a jamais été, le temps n'est pas un problème pour nous, notre amour n'a pas eu le temps de s'effriter.
J'ai dit à O... en le quittant que oui je l'aimais, mais que l'amour ne suffisait pas, parce que nous n'étions pas faits pour vivre ensemble, parce que nous n'y arrivions pas, parce que ça nous a menés à des extrêmes qu'on ne doit pas tolérer dans un couple. Je lui ai même peut être parlé d'incompatibilité. Mais le quitter, tant que mon amour pour lui a été très fort, je n'y suis jamais parvenue. Je n'y suis arrivée que le jour où cet amour avait faibli, par les 4 années passées ensemble, par le mal que nous nous étions fait, par tout un tas de choses qui faisaient que je ne l'aimais plus autant qu'aux premiers jours. Pourtant, la raison aurait du m'amener à rompre définitivement bien avant. Mais "Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point" disait Pascal ...
Ce qui m'amène, oui, à te dire que tu ne m'aimes pas assez. Tu me dis que je suis sévère vis à vis de toi, et envers moi-même aussi. Possible. Probable.
N'est ce pas, par certains côtés, plus facile de simplement me dire que tu ne m'aimes pas assez ? Au moins cela me donne une bonne raison de ne plus m'accrocher, de te laisser filer... C'est plus facile. Plus lâche aussi sûrement de ma part.

J'ai gardé les petites aujourd'hui, de même que je les garderai pendant les 3 semaines à venir. C'était très agréable, rien à voir avec l'ambiance aux pêches, ni avec la fatigue. Je n'ai plus mal au dos. Et les deux filles étaient ravies de me voir.
Je me souviens de l'époque où j'avais cherché du travail ici pour fin août. Je me souviens que ma démarche était motivée par toi, par nous. J'espérais que nous serions encore ensemble à ce moment-là, et j'imaginais déjà que les 5 semaines de ton voyage où je n'allais pas te voir allaient être peuplées d'un manque immense (je n'imaginais alors pas à quel point), et je voulais donc être là lorsque tu rentrerais.

Bref... Ma main est toujours très enflée, même si ça va un peu mieux, et ça me démange terriblement.
Rien de très intéressant. Bon sang, je m'endors, et je me prends encore à t'imaginer t'assoupissant dans mes bras. Je t'aime tellement ...

Publié dans 3) M ... Elle

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article